Le gouvernement ougandais a signé le contrat de construction de la raffinerie pétrolière qui traitera le brut du bassin Albertine avec un consortium dénommé Albertine Graben Refinery Consortium et dirigé par General Electric. Les autres membres du consortium sont Saipem d’Italie, Yaatra Ventures des Etats-Unis d’Amérique et Intra-continent Asset Holdings.
Le document a été paraphé, mardi, par la ministre du Pétrole, Irene Muloni, et des représentants du consortium, en présence du président Museveni. Aucune spécification sur la capacité exacte de l’infrastructure n’a été publiée. Selon les informations rendues disponibles, il y a quelques mois, sa capacité devrait être de 60 000 b/j.
Il faut dire que les deux parties ont décidé que l’infrastructure sera réalisée dans le cadre d’un partenariat public-privé. Certains autres détails restent à négocier. Selon des sources proches du dossier, le consortium devrait contrôler 60% de participation dans la raffinerie, tandis que le reste des parts reviendra à Kampala. D’ailleurs, le gouvernement ougandais compte attirer les autres pays de la sous-région dans l’actionnariat du projet. La Tanzanie aurait ainsi proposé une prise de 7% dans ces 40%.
Dans le pays, la presse s’inquiète des retombées de la raffinerie. Le pays s’endetterait « lourdement » pour apporter les capitaux à la réalisation du projet. Or, les prix du pétrole sont toujours faibles sur le marché.
Avec agenceecofin