Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et la banque hollandaise de développement FMO ont conclu un accord de prêt conjoint de 29,3 millions $ pour refinancer la centrale hydroélectrique de 13 MW de Bugoye, en Ouganda. L’accord a été signé le 13 juillet, le closing financier devant se faire dans les quatre semaines suivantes, et le remboursement sur 12 ans.
Le produit du refinancement servira, dans un premier temps, à rembourser le reste du prêt initial d’EAIF pour le projet Bugoye, financer des travaux de réparation de la centrale. En outre, il permettra de rembourser les prêts effectués par Africa Renewable Energy Fund (AREF), le sponsor et actionnaire principal du projet pour la construction de la centrale, qui alimente le réseau national ougandais depuis 2008.
AREF réinvestira les fonds dans la construction de nouvelles centrales hydroélectriques, ce qui permettra d’augmenter la capacité énergétique du pays et de créer de nouveaux emplois. Les détails concernant ce nouveau projet seront publiés plus tard dans l’année.
«Ce refinancement est un très bon exemple de comment une installation de production d’électricité peut être utilisée pour mobiliser des capitaux frais pour construire une nouvelle centrale.», déclare Nazmeera Moola, patron de l’EAIF, précisant que le refinancement a été rendu possible par la viabilité et l’efficacité des opérations à Bugoye ainsi que leur profil de risque adapté.
EAIF et FMO ont soutenu, à eux deux, 18 projets d’énergies renouvelables sur les 10 dernières années en Ouganda. Tous ces projets comptent pour 39% de la capacité énergétique du pays.
Avec agenceecofin