Arrivé l’été dernier à l’OM, Rémy Cabella tarde à retrouver les qualités qui avaient fait de lui un international. Retour sur l’adaptation compliquée du milieu offensif avant Saint-Etienne-OM ce dimanche (21h00).
Après une année de galère à Newcastle, l’OM était censé être le bol d’air de Rémy Cabella. Le club capable de lui permettre de retrouver son niveau de Montpellier, et du même coup la sélection française. «À Marseille, je revis», expliquait-il encore il y a deux semaines. La résurrection du milieu de terrain offensif a pourtant du mal à se matérialiser sur le terrain. Son club traîne en deuxième partie de classement et le joueur, qui a disputé treize matches toutes compétitions, n’a toujours pas marqué, et n’a donné qu’une seule passe décisive. La comparaison chiffrée entre ses performances des trois dernières saisons confirme qu’il est actuellement loin de son niveau montpelliérain. Que ce soit en termes d’impact dans le jeu ou d’efficacité.
Un positionnement incertain
Comment expliquer ces premiers mois difficiles de Cabella à l’OM ? D’abord parce qu’il n’a pas encore trouvé sa place sur le terrain. Recruté alors que Marcelo Bielsa était encore entraîneur, l’international était venu à Marseille pour succéder à Dimitri Payet, au poste de milieu offensif axial. «À la base, quand je suis venu à l’OM, c’était pour jouer à ce poste, avait confirmé Cabella début novembre. En numéro 10, c’est là que je me sens le plus libre. À Montpellier, je jouais à ce poste-là, un peu plus haut même, presque en neuf et demi.»
Au sein d’une formation tâtonnante, le natif d’Ajaccio a pourtant été aligné sur le côté gauche par Michel jusqu’en octobre. «Milieu offensif axial, c’est sa position, mais on recherche aussi un équilibre général et de la régularité», s’était justifié il y a quelques semaines l’entraîneur phocéen. Entre Cabella, Barrada, Alessandrini, Ocampos ou même Nkoulou, les rôles ne sont pas encore clairement définis. Et les automatismes restent à trouver. Le positionnement moyen de l’ancien joueur de Newcastle montre ainsi qu’il évolue un cran plus bas qu’à Montpellier.
avec lequipe