Il n’y a pas qu’en Afrique que l’opérateur de téléphonie est parfois sommé de se conformer aux exigences de la qualité de service. En France aussi, Orange n’est pas, non plus, irréprochable. En atteste la mise en demeure que l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Dans un communiqué, le régulateur a fustigé une « dégradation progressive de la qualité de service » en inadéquation avec les critères précisés dans le cahier des charges.
Lequel avait prévu un délai maximum pour traiter 85 % des dérangements d’abonnés. Au lieu de s’arrêter à 48 heures, le délai en question est allé jusqu’à 70 heures au premier trimestre 2018 et 63 au second. Sud Ouest indique que l’ancien France Télécom risque une sanction financière pouvant atteindre 5 % de son chiffre d’affaires national. Et en cas de récidive, le montant de la punition pourrait même doubler. L’amende pourrait tomber dès février 2019 si l’opérateur ne se réajuste pas très vite.
Avec CIO-MAG