La filiale locale de la multinationale agro-industrielle singapourienne Olam, a procédé à l’extension de la raffinerie d’huile de palme de Lambaréné dans le Centre du Gabon, en présence du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.
Fruit de la cession de l’usine appartenant à la société d’investissement pour l’agriculture tropicale (SIAT-Gabon), à Olam Palm Gabon en 2016, le site couvre une superficie de 2,5 hectares et dispose d’une capacité initiale quotidienne de raffinage d’huile de palme brute de 50 tonnes. Elle devra évoluer, après la mise à jour du site à 100 tonnes par jour, le tout pour un investissement de 7 millions de dollars, soit 3,7 milliards FCfa.
Pour Yves Fernand Manfoumbi, ministre de l’Agriculture, l’extension de l’usine permettra «à ce grand carrefour économique qu’est Lambaréné et ses environs, d’asseoir la stratégie de mise en place d’une filière agroalimentaire à vocation exportatrice».
Au niveau des emplois, l’usine dont la rénovation a été initiée en janvier 2017 pour s’achever en janvier 2018, génère 140 emplois dont 84 emplois locaux, 10 emplois expatriés, 40 contractuels et 6 stagiaires en formation pré-emploi.
«Ces emplois créeront encore plus de plus de richesse locale en augmentant le pouvoir d’achat dans la province du Moyen-Ogooué et développeront des compétences chez les jeunes à travers l’apprentissage de nouveaux métiers issus de la nouvelle économie verte.», explique-t-il.
Pour la société Olam Palm Gabon, l’extension de l’usine permettra de «combler l’écart entre l’offre et la demande pour garantir l’autosuffisance en huile comestible et en savon au Gabon, assurer l’approvisionnement du marché local en produits frais et de qualité à des standards internationaux et augmenter significativement, les opportunités d’emploi des Gabonais».
Les gains tirés par le pays par le biais de cet investissement porte sur la promesse d’une atteinte de 100% d’autosuffisance en matière d’huiles comestibles et de savons, le respect des normes environnementales, la réduction de l’empreinte carbone soit 1 794 tonnes par an, grâce à la substitution des importations, et la réalisation des économies nettes de change de l’ordre de 8,5 millions de dollars chaque année grâce à la substitution des importations.
Avec agenceecofin