Les avis  sont partagés en  France, au  lendemain de  l’élection   de la  Rwandaise  Louise Mushikiwabo à  la  tête de  l’Organisation  internationale de  la  Francophonie (OIF) à  l’issue du Sommet des  chefs  d’Etat qui  s’est  tenu à Erevan, en Arménie, le 12  octobre.
Comme  attendu,   celle  qui a  succédé  à  la  Canadienne  MIchaëlle Jean,  n’a  pas  fait  l’unanimité d’où  une  nomination par consensus à  huis  clos à  Erevan. Ministre  rwandaise  des Affaires  étrangères, Mushikiwabo a   fait  l’objet de nombreuses  critiques qui  pointent du  doigt le  peu de  cas que le  Rwanda ferait des  droits  fondamentaux et de  la défense du français.
Sa  candidature soutenue par Emmanuel  Macron, avait  déclenché des  levées de boucliers.
Rappelons que dans  une tribune publiée pat le journal Le  Monde fin août,  l’écrivaine ivoirienne Véronique Tadjo regrettait cette  nomination annoncée alors “qu’au Rwanda,  le  français  a  été  remplacé par  l’anglais comme  langue  d’enseignement”. Bien que le  français reste toujours une  des  langues  officielles du pays.
Dans  la  vague de la nomination de la Rwandaise et au  cours des  47e assises internationales de  la  Presse  Francophone tenues au  même  moment  à  Tsaghkadzor, à environ 60  kilomètres de Erevan, l’assistance s’était  focalisée  sur la disparition à  Istanbul  du  journaliste  Jamal   Khashoggi   dont  on soupçonne  un assassinat  commandité par Riyad. Une situation qui met dans  l’embarras le  royaume du  prince saoudien Mohammed  ben Salmane et  dont  la première  conséquence a  été  le  retrait de  la  candidature de  l’Arabie  Saoudite à  l’Organisation internationale de la  Francophonie.
Le royaume, qui, en effet, sollicitait une adhésion en tant que membre observateur, a demandé ” le report” de sa sollicitation. Une démarche fortement conseillée aux Saoudiens par certains de leurs amis de la Francophonie, selon une source diplomatique présente en Arménie.
Le royaume, qui, en effet, sollicitait une adhésion en tant que membre observateur, a demandé ” le report” de sa sollicitation. Une démarche fortement conseillée aux Saoudiens par certains de leurs amis de la Francophonie, selon une source diplomatique présente en Arménie.
Avec financialafrik
              
        
                                                                    
							
































