Le système financier mondial est au bord d’une nouvelle crise, écrit le journal Vesti.Finance, précisant que la situation s’aggrave aussi bien sur les marchés que dans l’économie. Qu’est-ce qui servira de nouvel déclencheur?
Au cours de ces dernières années, nombreux étaient les experts augurant un prochain krach de l’économie. Vesti.Finance rappelle dans sa publication que cette année les problèmes peuvent s’avérer sérieux.
Les tensions se sont accumulées sur les marchés au fur et à mesure des hausses des taux par la Réserve fédérale des États-Unis. La marge bénéficiaire nette a alors commencé à progresser. Et Donald Trump, qui a gonflé les dépenses publiques jusqu’à un seuil inédit, n’a fait qu’aggraver davantage la situation.
«Le marché de la dette américaine est le marché le plus vaste et le plus liquide au monde, c’est justement pour cela qu’il représente la plus grande menace pour l’ensemble du système. En février, lorsque la volatilité a explosé et que les indices se sont effondrés, nous avons été témoins de ce qui pouvait arriver à tout moment. Ensuite, on a réussi à éviter les conséquences et la situation s’est stabilisée pour le moment, mais cela ne signifie pas que les problèmes ont été laissés de côté», lit-on dans l’article.
Actuellement, les gérants d’actifs sont préoccupés par la question: quand les bourses connaîtront-elles un krach? Comme l’écrit le journal, une série d’experts de renom considèrent qu’une crise financière pourrait se produire.
Le marché peut conserver pendant un certain temps sa dynamique positive par inertie, pourtant plus le rendement des bons du Trésor augmentent, plus le risque d’un krach est grand. D’ailleurs, cette fois-ci il risque d’être extrêmement rapide.
La situation géopolitique aggrave en outre la situation. Ceci concerne aussi bien l’état des choses au Proche-Orient que la Corée du Nord et le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire avec l’Iran.
Un autre facteur serait le ralentissement de l’économie mondiale en dépit de la hausse du PIB mondial annoncé, on assiste à l’effet contraire.
Mais l’essentiel, c’est la Chine, souligne l’auteur de la publication: «Les autorités sont passées à la liquidation de la “bulle” de crédit, ce qui s’est inévitablement répercuté sur la dynamique du PIB», précise le journal.
Avec sputnik