La façon de diriger nos organisations change – que l’on soit séduit ou non par le modèle des ‘start-up’. Les nouveaux outils de collaboration incitent à communiquer et partager en atténuant les barrières hiérarchiques. Mais suffisent-ils à dynamiser notre fonctionnement ? Par où et par quoi commencer ?
« Notre manière de penser et de pratiquer le management semble à bout de souffle. Nombreux sont ceux qui rêvent de tout plaquer, se sentant étouffer lentement dans des lieux de travail sans vie », écrit Frédéric Laloux, dans l’ouvrage ‘Reinventing Organizations. Vers des communautés de travail ré-inventées’ (*).
L’heure serait-elle au « self-management », au pilotage par la raison d’être ? Comment peut-on assurer collectivement une productivité optimale et donner à chacun la possibilité d’être lui-même et de s’épanouir au travail – avec ou sans stress ?
Certains managers estiment que les start-up peuvent constituer un modèle de référence : le ou les fondateurs sont directement impliqués dans la conception et la production du produit ou du service ; la hiérarchie est très réduite ; tous les collaborateurs sont très impliqués, y compris dans les prises de décisions. Ce modèle des start-up, organisé autour de petites équipes, n’est guère applicable aux grandes organisations – rétorquent de grands dirigeants. Pourtant, beaucoup de grands patrons ont décidé de réduire les niveaux hiérarchiques au strict minimum et d’accélérer les prises de décision.
La volonté de recruter de jeunes diplômés – des générations X, Y, Z et bientôt ceux de la génération Millenium – incite également les employeurs à proposer des outils collaboratifs en mobilité et à s’engager sur plus d’autonomie dans le mode de fonctionnement mais aussi plus de travail partagé en équipe.
Gouvernance et structure hiérarchique
Plusieurs questions se posent néanmoins : faut-il d’abord réexaminer la gouvernance de l’organisation, remettre à plat la structure hiérarchique d’une façon disruptive, pour ensuite instiller de nouvelles solutions d’échange et de partage ?
Ou, inversement, la formation, l’initiation à de nouveaux outils dits de « communication unifiée » peuvent-ils être le bon prétexte pour changer les mentalités voire bousculer la culture de l’entreprise et conduire à des modes de fonctionnement plus fluides et plus réactifs ?
Ces points clés seront abordés le 6 décembre 2018, à 12h00, lors d’une conférence débat réunissant à Colombes (92) des experts du management d’entreprise et des spécialistes du ‘high tech’ et des plateformes collaboratives. Un livre blanc sur « L’enfer et le paradis des outils de communication » fera l’objet d’une présentation, étayée par des témoignages d’entreprises.
Cette conférence débat, préparée et animée par le magazine économique Forbes, est ouverte aux dirigeants d’entreprise, managers d’équipes, directeurs d’opération, directeurs de l’innovation et des nouvelles technologies.
Avec weforum