On change de contrat, de continent et hop, revoici Alexandre Benalla ! C’est en tous cas de plus en plus évident que Macron a quelque chose à voir dans les contrats signés par son homme à tout faire. Il ne pouvait pas ne pas ignorer les sommes considérables mises sur le tapis par le simple agent de sécurité à la Présidence.
Il s’exprime bien, il se tient bien face aux médias, il a l’air inoffensif, presque d’un ange, mais derrière ce beau minois se cache un véritable danger pour la Nation, un serial signateur.
Après les révélations de Mediapart sur les contrats russe et ouzbek décrochés par Alexandre Benalla pour 2,2 millions d’euros, Valeurs actuelles est en mesure de révéler que l’ancien adjoint au chef de cabinet de l’Élysée a signé un contrat de sécurité de deux ans d’un montant de 7,2 millions d’euros avec une société chinoise cotée à la Bourse de Hong Kong.
Le groupe chinois – réputé proche de l’appareil d’État – propose des solutions de services de sécurité, de logistique et d’assurance pour des clients en zones frontalières. Il recourait jusque-là principalement à de la main-d’œuvre américaine, française et russe pour assurer la sécurité de ses infrastructures et de ses effectifs en Afrique. Ses dirigeants veulent former leurs propres ressources. Et d’après nos informations, ils se sont tournés vers Alexandre Benalla, qui s’est engagé à réaliser des missions “ d’accompagnement, de formation et de sécurisation ”. Il sera, dans le cadre de ce contrat, en lien avec des anciens de Blackwater, qui fut la plus grande société de sécurité privée au monde en comptant pas moins de 22 000 hommes en 2017, dont les missions ont longtemps consisté à agir pour la CIA, notamment en Afghanistan et en Irak. Plus précisément, le groupe chinois souhaite se doter d’un “ important centre ” de formation de ses équipes dans la région de Guangzhou, dans le sud de la Chine.
Avec wikistrike