Au Nigéria, Shell est entré en pourparlers avec la société locale Heirs Holding, dans le cadre de la vente de ses licences d’exploitation pétrolière 11 et 17, au cœur de controverses sur l’environnement et les droits de l’homme. Selon The Financial Tribune, le montant estimé des actifs est de deux milliards de dollars.
Ces actifs comprennent aussi des infrastructures de transport et une centrale alimentée au gaz naturel qui serait gérée par Transnational Corporation of Nigeria, une autre société appartenant à Elumelu (photo). Cette cession, si elle est conclue, réduira la présence de Shell dans le pays, notamment dans le delta du Niger où elle est l’une des plus grandes sociétés productrices de pétrole et de gaz.
Depuis les dix dernières années, Shell a vendu des milliards de dollars d’actifs dans la région en raison de l’opposition locale, des conflits avec les civils, des attaques des militants armés et des accusations de pollution.
Après la conclusion de l’opération, la société anglo-néerlandaise envisage de se concentrer sur les eaux profondes où les risques d’attaques sur les infrastructures et le vol, sont relativement faibles.
Avec agenceecofin