Au Nigéria, Royal Dutch Shell vient d’annoncer dans un rapport que l’année dernière, le volume de pétrole volé en siphonnant ses oléoducs a augmenté de 50% par rapport à 2016, passant de 6 000 barils par jour à 9 000 barils par jour.
Une situation qui explique d’ailleurs le développement des raffineries pétrolières illégales dans la région du Delta du Niger, le principal bassin de production du pays qui accueille l’exclusivité des activités de production du groupe anglo-néerlandaise.
Le 29 mars dernier, la marine nigériane y a découvert six raffineries illégales d’une capacité de production journalière de quatre millions de litres d’essence.
Shell qui est l’un des plus importants producteurs de pétrole du pays, est ainsi l’une des plus grandes victimes du vol de pétrole au Nigéria.
Par ailleurs, Shell a indiqué qu’en 2016, les impôts versés dans les caisses publiques nigérianes ont atteint 4,32 milliards de dollars, en hausse de près de 19% par rapport aux 3,64 milliards de dollars versés en 2016.
D’un autre côté, Shell affirme que les incidents liés au déversement de brut suite au sabotage de pipelines, sont passés de 48 en 2016 à 62 en 2017, bien que le volume déversé soit tombé à 1 400 tonnes, contre 3 900 tonnes en 2016.
Avec agenceecofin