Seulement 1% de taux de pénétration, c’est le triste score qu’à réalisé le service mobile money au Nigéria après cinq années d’activités dans le pays. Un score très faible qui ne concerne qu’environ deux millions des 198 millions d’habitants estimés du Nigéria.
Pendant ce temps, le Ghana et le Kenya affichent respectivement des taux de pénétrations de 40% et 60%.
Selon certains observateurs du marché, le modèle opéré au Nigeria, qui est dirigé par les banques, n’a pas été en mesure d’influer de manière adéquate sur l’initiative dans le pays. Le Nigéria abrite actuellement environ 21 opérateurs de transfert d’argent mobile, qui comprennent 15 opérateurs non bancaires et six opérateurs bancaires qui mènent des opérations commerciales.
« Le mobile money grignote un taux de pénétration de un pour cent dans le pays parce qu’il était dirigé par les banques. Or, dans d’autres régions, où le programme est florissant, c’est parce qu’il a été dirigé par des compagnies de téléphonie mobile. En tant que tel, nous devons réorienter notre attention et veiller à ce que le modèle approprié soit adopté adéquatement » a déclaré le vice-président exécutif de la Commission nigériane des communications (NCC), le professeur Umar Danbatta.
« Si nous voulons améliorer le paysage numérique du Nigeria, nous devons relancer l’écosystème mobile, qui inclut le système d’argent mobile » a-t-il déclaré.
Avec financial