Au Nigeria, les premières récoltes de cacao de la principale campagne 2018-2019, arrivant dans les ports et entrepôts, montrent des niveaux élevés de moisissures, en raison d’une saison humide prolongée depuis juillet. C’est ce que rapporte Bloomberg qui cite les acheteurs et les agents d’inspection de la matière première.
Selon Remi Adebayo, directeur général de la firme d’inspection D. Clay Inspection, basée à Lagos, les fèves provenant du sud-ouest, principale région productrice, sont les plus affectées, présentant des taux de moisissures allant de 18 à 24%. Alors que pour celles du sud-est, ce taux oscille entre 9 et12%. Selon le responsable, ce niveau est d’autant plus inquiétant que le seuil de moisissure fixé par l’Organisation internationale du Cacao est de 4%.
Notons que la filière souffre également de la maladie fongique de la gousse noire qui, selon l’association locale du cacao, pourrait affecter le rendement.
En 2017-2018, le Nigeria a produit 240 000 tonnes de cacao.
Avec agenceecofin