La NNPC, société publique nigériane du pétrole, vise une production de 2,3 millions de barils par jour en 2019 contre 1,7 million actuellement, selon Malam Mele Kyari, responsable de la commercialisation du pétrole brut.
Il s’agit, selon la société, d’un objectif « né de la volonté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d’équilibrer le marché, étant donné que les prix du pétrole ont atteint leur plus haut niveau en quatre ans ».
A noter que la chute du prix du baril, fin 2014, avait plongé le pays dans une récession qui n’est pas à terme, malgré l’embellie annoncée avec la remontée des cours.
Premier producteur de pétrole en Afrique, le Nigéria détient les premières réserves de brut du continent (37 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées, et 5.500 milliards de mètres cubes de gaz). Mais l’exploitation des hydrocarbures ne représente que 10 % de la richesse nationale, la moitié des recettes fiscales contre 90 % des exportations.
Avec financial