Le gouvernement nigérian annonce avoir déployé des avions pour aider à la recherche des filles portées disparues à la suite de l’attaque menée la semaine dernière par des hommes armés dans un lycée de Dapchi, dans le nord-est du pays.
Selon les autorités de l’Etat de Yobe, une liste de 110 filles dont on est sans nouvelles a été établie à la suite de cette attaque menée par des membres présumés du groupe djihadiste Boko Haram.
Des policiers ont été envoyés dans les écoles du nord-est du Nigeria pour empêcher de nouvelles attaques sur des écoles, affirme le gouvernement.
Des forces de sécurité déployées la semaine dernière dans la ville de Dapchi avaient été retirées des points de contrôle avant l’attaque, selon les médias locaux, ce que les autorités locales ont démenti.
Les autorités ont décidé de renforcer la sécurité dans les écoles de la région, selon le ministre fédéral de l’information, Lai Mohammed.
Il a rencontré les familles des filles portées disparues, des responsables d’agences de sécurité et des représentants du gouvernement local, à Damaturu, la capitale de l’Etat de Yobe.
Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a qualifié l’attaque de la ville de Dapchi de “désastre national” et s’est excusé auprès de leurs familles.
L’attaque a fait fuir les élèves et les enseignants d’un collège d’enseignement scientifique et technique réservé aux filles.
Les autorités locales ont d’abord nié que les élèves avaient été enlevées.
Elles ont ensuite affirmé que 110 filles d’entre elles avaient été portées disparues après l’attaque, qui rappelle l’enlèvement de quelque 270 filles de Chibok en avril 2014.
Une centaine des filles de Chobok n’ont toujours pas été retrouvées par leurs familles.
Avec RFI