Les femmes au Niger connaissent leur premier mariage en moyenne à 15,7 ans et elles ne sont que 12% qui utilisent une méthode contraceptive moderne. C’est dans ce contexte que les directeurs régionaux des différents ministères techniques se sont retrouvés à Dosso, pour un séminaire de renforcement des capacités sur la question du dividende démographique.
Selon Hassoumi Aissa Hamma, secrétaire générale adjointe du Ministère de la Population, qui a présidé l’ouverture de ces travaux, « le poids démographique actuel du Niger constitue un handicap pour son développement socio-économique. L’Enquête démographique et de santé au Niger-EDSN- réalisée en 2012, avait révélé que 12 femmes sur 100 seulement utilisent une méthode contraceptive moderne, 16% expriment des besoins non satisfaits en matière de planification familiale et l’âge moyen au premier mariage est de 15,7 ans » a-t-elle expliqué.
« De 7 220 089 habitants en 1988, a-t-elle rappelé, la population nigérienne est passée à 20 millions d’habitants en 2016. 53% de cette population ont moins de 15 ans. Le taux d’accroissement est de 3,9% et celui de fécondité, de 7,6 enfants par femme ».
Dans la perspective de la maîtrise de la croissance démographique et de la capture du dividende, le Ministère de la Population, a-t-elle souligné, « multiplie les initiatives et diversifie les partenaires. » Il a, dans ce cadre, bénéficié d’un appui financier du Duché du Luxembourg en vue de l’institutionnalisation du concept de dividende démographique.
Avec agenceecofin