Le Projet de loi des finances pour l’année 2019 (PLF 2019) est désormais entre les mains des députés. Après son adoption par le gouvernement, lors du Conseil des ministres du 17 septembre dernier, les députés auront trois mois pour l’examiner et l’adopter à leur tour. La session budgétaire a été ouverte le mardi dernier et ce jeudi 27 septembre, le ministre des Finances Hassoumi Massaoudou, accompagné par son homologue délégué au Budget, Ahmed Jidoud, en a fait le premier et grand exposé oral à l’hémicycle.
Bien évidemment, ce sont les nouvelles mesures fiscales, que nous avions publié en exclusivité, qui suscitent plus d’intérêts et continueront certainement d’agiter les débats au sein de l’opinion. Pourtant, comme c’est le cas ces dernières années, les citoyens sont de plus en plus attentifs aux budgets prévus pour les différentes institutions de la république ainsi que les autres administrations.
Le budget général pour 2019 a, à titre de rappel, franchi pour la première fois de l’histoire du pays, la barre des 2000 milliards de FCFA. C’est donc logiquement que celui des principales institutions mais également des ministères, connaissent une certaine hausse.
Ainsi, et à titre d’exemple, dans le PLF 2019, les montants des autorisations d’engagement et des crédits de paiement ouverts au titre du cabinet du Président de la République2019 s’élèvent à quelques 145 milliards 817 millions 248 mille 519 franc CFA (145.817.248.519 FCFA). Le cabinet du Premier Ministre se voit lui, doter de 32 milliards 636 millions 150 mille 699 francs CFA (32.636.150.699FCFA), alors que la dotation globale du budget général au budget de l’Assemblée Nationale et de ses organes, a progressé pour atteindre le montant de 15,59 milliards FCFA.
Voici, en intégralité et tels que tirés du PLF 2019, « les détails des montants des autorisations d’engagement (AE) et des crédits de paiement (CP) ouverts sur les programmes et les dotations concourant à l’atteinte des objectifs de politiques publiques au titre de l’exercice budgétaire de l’année 2019 ».
Nous y reviendrons par la suite avec les détails des différentes orientations du projet des lois des finances ainsi que les analyses et autres commentaires des spécialistes des finances publiques, afin de permettre à l’ensemble des citoyens de se faire une idée de la gestion des finances de l’Etat et par la même occasion, enrichir le débat au nom de la transparence budgétaire, un autre socle de la démocratie participative.
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