Dans le but de lancer la seconde phase du programme Kandadji, une mission conjointe du gouvernement et des partenaires techniques et financiers s’est déroulée du 03 au 07 avril dernier. Ce fut l’occasion pour les acteurs d’évaluer le processus de la phase I, et d’identifier les contraintes en vue d’améliorer la stratégie d’attaque de la nouvelle phase.
C’est ainsi qu’il a été convenu entre les différents acteurs de revoir la coordination du processus d’octroi des autorisations, du décaissement et des avis émanant de l’ensemble des partenaires du programme. « Nous convenons de la grandeur du défi qu’est la mise en œuvre de la phase 2. Il faut l’exécuter avec un maximum de précaution pour en assurer la réussite. Nous devons tenir nos engagements », a déclaré le Premier ministre Brigi Rafini (photo), qui a présidé la réunion de synthèse.
Selon le programme de mise en œuvre, la ministre du Plan, Kané Boulama informe du lancement de la pré-sélection des entreprises pour la réalisation des travaux de génie civil. « Il est maintenant question d’établir un chronogramme bien détaillé pour la phase 2 dont l’étude sera incessamment finalisée. Ensuite, suivra une table ronde pour son financement et nous pouvons dire que le programme est sur de bons rails », a-t-elle assuré.
Du côté des partenaires techniques et financiers, « en septembre 2017, un premier rapport préliminaire sera disponible et permettra d’organiser le financement de la phase 2 à travers la table ronde des bailleurs de fonds », détaille le chef de file Mouldi Tahount. Ce dernier, qui représente au même moment la Banque africaine de développement, ajoute que la contribution de son institution à hauteur de 120 millions de dollars dépendra de la validation de processus de cette seconde partie du programme. « On peut prétendre à un démarrage effectif de Kandadji en 2018 », rassure-t-il.
A l’occasion de la célébration de l’an I de son second mandat, le Président Mahamadou Issoufou a assuré de finir les travaux de ce barrage avant 2021 (date de fin de son mandat).
Lancés en 2008, les travaux du programme Kandadji ont effectivement démarré en 2011. Il s’agit de mettre en place un barrage hydro-électrique capable notamment d’assurer la sécurité alimentaire par la fourniture d’eau potable, de produire de l’électricité avec une puissance de 125 Mw, d’assurer un débit d’étiage sur le fleuve Niger.
Avec Agenceecofin