Cela devait être le premier round des négociations entre Thierry Tanoh et son ex-employeur, le groupe Ecobank. Et il devait leur permettre de tracer le contour d’un accord à l’amiable dans le contentieux judiciaire qui les oppose.
Mais la rencontre entre les deux parties, qui s’est tenue en juillet à Abidjan, a tourné court. Avant toute discussion, l’actuel secrétaire général adjoint de la présidence ivoirienne a exigé le versement de 50 % de l’amende de 7,5 milliards de F CFA (11,4 millions d’euros) à laquelle Ecobank a été condamné par le tribunal de commerce d’Abidjan pour diffamation. Une condition que n’a pu accepter la banque – également condamnée à 5,7 milliards de F CFA pour licenciement abusif par la justice togolaise -, qui se dit toutefois prête à verser des dommages et intérêts à son ex-directeur général.
La tentative de rapprochement avait eu lieu grâce à la médiation du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan. Le groupe bancaire était représenté par Albert Essien, qui aurait voulu régler cette affaire avant son départ à la retraite. C’est désormais Ade Ayeyemi, le nouveau DG du groupe qui a pris ses fonctions le 1er septembre, qui devrait prendre le relais sur ce dossier.
Avec JeuneAfrique