Présenté parmi les managers leaders de leur secteur, Ndiouga Sakho n’est pas pour autant star au niveau de la presse sénégalaise ; tellement il opte pour la discrétion qu’il semble être oublié par celle-ci. Il a transformé la société qu’il dirige ainsi que le secteur de l’aménagement touristique dont il a la charge au Sénégal.
A sa nomination, quelques bouches avaient salivé arguant qu’il n’avait pas le profil de l’emploi et qu’il devait sa nomination parce que neveu direct du président Wade.
Mais rapidement, il a su faire taire tout ce monde. Nommé depuis 2001 à la tête de la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal, qui gère l’unique station balnéaire aménagée de l’Afrique de l’Ouest, Ndiouga Sakho s’est vu confier la Sapco, « un malade presque à l’agonie ».
Après un an d’exercice, la Sapco commence à gagner de l’argent et a lancé un méga projet de quatre stations touristiques représentant 70% des capacités hôtelières actuelles du Sénégal, pour un investissement global de 400 milliards FCFA à l’horizon 2012.
C’est sous son magistère que les compétences de la Sapco sont étendues sur l’ensemble du territoire du Sénégal depuis 2004.
Cet intellectuel rigoureux et effacé, diplômé en gestion et sciences politiques des universités de Montpellier et de Bordeaux, marié et père de trois enfants, vient de lancer le mouvement « Pour l’Afrique, je m’engage ». Il fera partie, à coup sûr, de ceux qui feront l’Afrique de demain.
avec lesafriques