Au Mozambique, le Norvégien Statoil a annoncé avoir mis fin aux négociations qui devraient lui permettre d’acquérir des droits d’exploration et de production dans le bloc offshore A5-A, situé dans le bassin d’Angoche, au Nord du pays. La société a déploré le manque de progrès dans les négociations entre elle et le gouvernement.
« Le manque de progrès dans les négociations et un environnement économique défavorable ont incité Statoil à prendre cette décision. », a expliqué Erik Haaland, le porte-parole de Statoil, au micro de Reuters.
Pour rappel, les pourparlers durent depuis octobre 2015, date à laquelle le régulateur du secteur a annoncé les gagnants du cinquième cycle de licences auquel a participé au même titre que Statoil, 23 autres compagnies. D’ailleurs, sur cette zone, Statoil contrôle une participation de 25,5% aux côtés de l’opérateur Eni qui, lui, en détient 35%. La société publique des hydrocarbures (ENH) y possède 15% de parts.
« Il appartient désormais aux autres partenaires de prendre des mesures concernant la suite de ce dossier. », a ajouté le porte-parole de la compagnie norvégienne. Les parts de Statoil seront transférées à Eni qui compte désormais 59,5% de participations sur le bloc gazier.
Le bloc couvre une superficie totale de 5 145 km2. En 2015, Eni a fait savoir qu’il contient « d’importantes réserves d’hydrocarbures ».
Avec agenceecofin