L’année prochaine, le Mozambique devrait enregistrer un taux de croissance de 4,7%, a déclaré cette semaine le porte-parole du gouvernement, Augusto Fernando. Cette sera portée par de bonnes performances attendues dans divers secteurs, notamment halieutique, agricole et minier.
L’économie mozambicaine reprend des couleurs. Après avoir connu une période de vaches maigres en raison de la baisse des prix des produits d’exportation traditionnels, la sécheresse persistante due à El Niño, les affrontements militaires intérieurs, et une chute significative des IDE, l’économie devrait atteindre une croissance de 4,7% l’année prochaine. C’est ce qu’a indiqué cette semaine le porte-parole du gouvernement, Augusto Fernando.
Le membre de gouvernement qui s’adressait à la presse locale a indiqué que cette croissance serait portée par de bonnes performances enregistrées dans les secteurs minier, halieutique et agricole.
«Ces trois secteurs connaîtront une croissance significative en 2019 et le taux de croissance le plus élevé de 14% est attendu dans l’industrie minière, suivi par la pêche (6%) et l’agriculture (5,5%)», a déclaré Augusto Fernando.
Les réserves internationales nettes attendues à 3,1 milliards de dollars
Toujours concernant les prévisions pour l’année 2019, le membre de gouvernement a avancé que les exportations de produits de base devraient atteindre l’équivalent de 5,1 milliards de dollars en 2019, ajoutant qu’à la même période, les réserves internationales nettes du pays seraient d’environ 3,1 milliards de dollars.
«Les réserves s’élevaient à 3,1 milliards de dollars en juin de cette année, assez pour couvrir sept mois d’importations de biens et de services non factoriels, à l’exclusion des transactions des mégaprojets d’investissement étranger», a poursuivi Augusto Fernando.
Pour rappel, la Banque africaine de développement avait conclu dans ses Perspectives économiques en Afrique (PEA) 2018 que «la reprise de la croissance du PIB estimée à 4,7 % pour 2017 et projetée à 5,3 % pour 2018 résultera de l’augmentation des exportations de charbon et de la production agricole ; la performance des autres secteurs risque d’être peu satisfaisante».
Avec la tribune afrique