En RDC, le projet Kamoa-Kakula pourrait devenir, à partir de sa douzième année d’exploitation, la deuxième plus grande mine de cuivre en production au monde. Avec une production annuelle de 740 000 tonnes, il devancera en volume, les mines Grasberg (Indonésie) et Oyu Tolgoi (Mongolie).
La compagnie détentrice du projet, Ivanhoe Mines a publié une évaluation économie préliminaire d’un projet d’expansion censé porter la capacité de traitement à 18 millions de tonnes/an. Elle veut développer une mine de 6 millions de tonnes/an à Kakula, suivie de deux autres mines de même capacité à Kansoko et Kakula Ouest.
La production annuelle moyenne sur les dix premières années d’opération devrait être de 386 000 tonnes/an.
Il faudra dépenser un capital initial de 1,1 milliard $ pour développer la mine Kakula. Les flux de trésorerie qui résulteront de l’exploitation de ce premier gisement serviront à financer les expansions de Kansoko et Kakula Ouest, ainsi qu’une fonderie.
La plus grande mine de cuivre actuellement en production est la mine Escondida, exploitée au Chili par BHP et Rio Tinto.
avec : agenceecofin