Des micros espions ont été découverts dans les bureaux des officiers de sécurité du président du Sénat la semaine du 23 avril. L’un d’entre eux a expliqué qu’il les utilisait pour espionner sa femme et ne faisait que les «recharger».
Après un «dépoussiérage» (exercice routinier de détection de système d’écoutes) inopiné la semaine du 23 avril, des micros espions ont été retrouvés dans les bureaux des services de la présidence du Sénat, rapporte Le Point ce 2 mai.
C’est plus précisément dans le bureau qu’utilisent les quatre officiers de sécurité du service de la protection de Gérard Larcher, président du Sénat, qu’ont été découverts ces enregistreurs. Son directeur de cabinet a immédiatement porté plainte. Le parquet de Paris a ensuite ouvert une enquête préliminaire des chefs d’«atteinte à l’intimité de la vie privée» et de «détention d’appareil permettant la détection de conversations à distance». Cette enquête a été confiée à l’Inspection générale de la police nationale qui a placé en garde à vue ce 30 avril un policier du service de la protection en fonction auprès du président du Sénat avant de le remettre en liberté.
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En instance de divorce, il aurait assuré que ces micros, technologiquement peu avancés, lui servaient à espionner son épouse. De plus, ces micros étaient selon lui en mode «recharge», n’ayant donc pas pour but d’enregistrer des conversations en rapport avec le président du Sénat.
Désormais, les enquêteurs doivent déterminer s’il a été soudoyé par une officine privée ou une puissance étrangère.
Avec rtfrance