Dans un communiqué conjointement signé avec les Nations Unies, le Gabon et la Guinée équatoriale ont annoncé ce mardi avoir trouvé un « compromis visant à soumettre à la Cour internationale de justice le différend frontalier entre les deux pays ».
L’accord a été signé mardi 15 novembre, en marge de la COP22 qui a lieu au Maroc, jusqu’au vendredi 18 novembre. « En signant le compromis, les deux parties prennent formellement l’engagement de soumettre ce différend à la Cour internationale de justice, conformément au document cadre sur la médiation, signé en 2009 », peut-on lire dans ce communiqué.
Présents lors de la signature, les chefs d’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, et équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema « ont réaffirmé leur détermination réciproque de régler le différend frontalier opposant leur deux pays par les voies juridiques et dans un esprit de confiance mutuelle et de respect ».
Ban Ki-Moon impliqué
« La contribution des médiateurs de l’ONU sur ce dossier d’importance a été fort déterminante », a précisé Ali Bongo rendant un « vibrant hommage à Ban Ki-Moon », le secrétaire général des Nations Unies, et saluant « le travail accompli par Jeffrey Feltman », son vice-secrétaire général chargé des Affaires politiques.
Ce conflit territorial entre les deux voisins d’Afrique centrale concerne l’île Mbanié et plusieurs îlots alentours, réputés riches en pétrole, dans le Golfe de Guinée. La question empoisonne depuis près de quatre décennies les relations entre les deux voisins, qui revendiquent chacun ces morceaux de terre situés à une dizaine de kilomètres des côtes.
Avec Jeune Afrique