Jeudi, le géant pétrolier français, Total a annoncé qu’au premier trimestre, son bénéfice net a baissé de 7% en glissement annuel pour atteindre 2,6 milliards de dollars, alors que sa production globale a augmenté de 5%. Mais ce mauvais résultat est surtout porté par la baisse des ventes de gaz naturel liquéfié (GNL) et la chute d’un tiers de ses marges de raffinage.
La société a, en effet, vendu 16% moins de GNL par rapport à l’échéance précédente, soit un total de 2,5 millions de tonnes métriques.
Quant à l’augmentation de la production, elle est notamment portée par la montée en puissance de la production de nouveaux projets tels que Yamal LNG, ainsi que la contribution de nouveaux actifs tels que ceux de Maersk Oil, le champ pétrolier Al Shaheen au Qatar et le champ gazier de Timimoun en Algérie.
D’autres concessions en amont à Abu Dhabi, en Libye, au Liban et son accord pour l’achat du distributeur d’énergie français Direct Energie, entrent en compte.
Cependant, le bénéfice net ajusté, pour tenir compte des éléments exceptionnels, a augmenté de 13% en glissement annuel pour atteindre 2,9 milliards de dollars.
Les investissements du Groupe au cours du premier trimestre ont progressé de 83% en glissement annuel à 6,72 milliards de dollars, tandis que les cessions étaient en baisse de 11% à 2,59 milliards de dollars.
Avec agenceecofin