Le riz est au menu des reformes contenues dans la loi des finances rectificative 2015 adoptée par l’exécutif mauritanien. Selon le ministre des finances du pays, le droit fiscal à l’importation de la céréale sera revu à la hausse.
Moktar Ould Jay a déclaré à la presse que « l’augmentation de la pression fiscale sur les importations de riz s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement visant à soutenir la production locale en riz et à accélérer le processus d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans ce domaine.» Le dirigeant indique que cette mesure intervient dans un contexte où le pays assure les 4/5ème de sa demande rizicole via sa production nationale.
Si cette décision de taxer le riz n’a rien de nouveau en Afrique de l’ouest (on se souvient de la taxe de 110% sur la céréale instauré sur les importations nigérianes jusqu’à l’an dernier), on peut légitimement se demander quels sont les moyens que se donne la Mauritanie pour accompagner cette décision et lutter contre la contrebande de la denrée qui mine jusque-là tous les efforts de régulation des importations qui ont été entrepris dans la région.
Avec Agence Ecofin