Le Maroc est l’économie la plus attractive pour les investissements dirigés vers le continent africain, selon l’indice d’investissement en Afrique « Africa Investment Index 2018 » (AII) de Quantum Global Research Lab, la division de recherche indépendante de Quantum Global.
Le doing business est « unique » au Maroc, a déclaré à la MAP, le directeur général du Quantum Global Research Lab, Mthuli Ncube qui a présenté l’AII, lundi à Abidjan, en marge du 6ème Africa CEO Forum qui se tient les 26 et 27 mars dans la métropole économique ivoirienne.
« Ce qui a propulsé le Maroc à la première position de l’AII c’est surtout l’envergure de son économie, son climat d’affaires très favorable et la gestion des risques macroéconomiques qu’il a fait sienne », a-t-il précisé.
Aussi, a ajouté M. Ncube, les politiques gouvernementales, qui offrent de bonnes opportunités d’affaires au Maroc, ont porté leur fruit en termes de drainage et d’implantation des investissements.
Selon l’AII, le Maroc se classe premier en raison notamment « de sa croissance économique soutenue, d’un emplacement géographique stratégique, de la hausse de son investissement direct étranger, des niveaux de sa dette extérieure, de facteurs liés à son capital social et d’un environnement d’affaires généralement favorable ».
Le Maroc a attiré des flux de capitaux étrangers avec régularité, en particulier dans les secteurs de la banque, du tourisme et de l’énergie et grâce au développement de son industrie, selon l’AII.
Par ailleurs, M. Ncube a salué la « vision » et le « leadership » du Maroc qui a « choisi de se tourner vers l’Afrique, avec des sociétés comme Attijariwafa bank, Saham et bien d’autres ».
Il a également loué l’ouverture du Maroc sur les énergies renouvelables avec des plans et projets colossaux à l’image du complexe solaire NOOR.
L’AII note que « d’après des données récentes de l’Office des changes marocain, le Maroc a attiré près de 2,57 milliards de dollars d’investissement direct étranger (IDE) en 2017, soit une hausse de 12 % par rapport à 2016 ».
Le Royaume, ajoute l’indice du Quantum Global, « est reconnu comme étant l’un des meilleurs marchés émergents pour l’investissement à l’étranger. Les investisseurs internationaux se tournent vers un large éventail de secteurs, notamment l’énergie, les infrastructures, le tourisme et les TIC, entre autres ».
Par ailleurs, selon l’AII, l’Egypte, l’Algérie, le Botswana et la Côte d’Ivoire sont parmi les cinq premières destinations d’investissement qui ont totalisé ensemble « un IDE net de 12,8 milliards de dollars en 2016 ».
D’après M. Ncube, « les flux ininterrompus d’IDE continueront à générer les capitaux qui font tant défaut pour développer les principaux secteurs en Afrique et alimenter le secteur de la fabrication pour créer plus d’emplois, améliorer la croissance économique et soutenir la transformation structurelle.
En termes d’amélioration du classement au cours des trois dernières années, des pays comme le Swaziland, l’Angola, le Rwanda, le Tchad, les Comores, les Seychelles, le Soudan du Sud et la Sierra Leone ont enregistré d’importants mouvements de croissance, comme le montrent les classements réguliers de l’AII sur trois ans.
« Malgré les améliorations de la production et des prix du pétrole, les économies africaines se tournent vers la diversification pour stimuler le développement industriel et pour attirer les investissements sur des secteurs stratégiques autres que le pétrole », a précisé M. Ncube.
L’AII est élaboré à partir d’indicateurs macroéconomiques et financiers ainsi que sur la base de l’indice de facilité de faire des affaires du Groupe de la Banque mondiale. Cet indice classe les pays en fonction du caractère favorable aux affaires de l’environnement réglementaire.
Quantum Global est un groupe international de sociétés actif dans les domaines du capital investissement, de la gestion des investissements, de la recherche macro-économique et de la modélisation économétrique.
Avec aujourd’hui.ma