La 3e édition du Salon international du bois ouvre ses portes, ce vendredi, à Meknès. Jusqu’au 4 novembre, plus de 160 exposants mettent en valeur le savoir-faire et les ressources naturelles du Maroc et notamment la région de Fès-Meknès. Plusieurs conventions de partenariat seront signées avec des industriels du secteur du bois en Espagne et au Gabon.
Et de trois pour le Salon international du bois. Les participants à cette édition prévue du 26 octobre au 4 novembre, à Meknès, ont pour objectif de promouvoir la dynamique de l’artisanat du bois dans l’ensemble des territoires du pays, d’établir des partenariats entre les différents acteurs dans le domaine, d’inciter à créer des réseaux territoriaux et d’encourager les activités collectives visant à offrir des opportunités d’emplois dans les quatre principaux métiers du bois. En marge de cette édition, les responsables de la Chambre de l’artisanat dans la Région de Fès-Meknès et les professionnels dans les domaines du bois procéderont à la signature de plusieurs conventions de partenariat avec les professionnels de l’Espagne et du Gabon pour la création de réseaux et d’échanges d’expériences entre les pays.
Réelle dynamique
Le Salon international du bois profite de la dynamique de la Région de Fès-Meknès qui est considérée comme la première région marocaine de la transformation du bois. Elle bénéficie aussi d’une ouverture sur les marchés du sud de l’Afrique et de la Méditerranée. Avec une partie importante de son territoire couvert de forêts très diversifiées notamment dans les régions d’Ifrane, Azrou et de Khénifra, des centaines d’entreprises artisanales, avec des milliers d’emplois, sont en activité dans cette filière qui concentre d’exceptionnels potentiels. Aujourd’hui, la région est en pole position par rapport au volume de la récolte annuel et des produits issus de la transformation du bois, notamment pour le cèdre de l’Atlas.
En effet, ce dernier représente une richesse inestimable pour tout le Maroc. «Notre pays est la première réserve mondiale de cet arbre. Le cèdre aux côtés du chêne vert, du caroubier, du genévrier ou encore du thuya constituent non seulement un patrimoine naturel, réserve d’oxygène et refuge de centaines d’espèces d’oiseaux migrateurs et d’animaux, mais aussi l’une sinon la principale source de revenus des régions où ils se trouvent», explique Abdelmalek Bouteyine, président de la Chambre d’artisanat de la région de Fès-Meknès. En effet, le cèdre s’est longtemps imposé dans les intérieurs des palais et des médersas avant de pénétrer les grands espaces et les intérieurs des hôtels. Ce bois extrait principalement de la région du Moyen Atlas possède plusieurs vertus et est surtout utilisé dans la décoration des plafonds.
«C’est un bois résineux qui se prête fort bien pour la peinture et les différents types de décorations», déclare un artisan du bois. Connu pour être odoriférant, le bois de cèdre est donc surtout utilisé en décoration et en sculpture. C’est avec ce même bois que des coffrets et des Moucharabiehs étaient construits depuis le 15e siècle. Durant ces dernières années, le cèdre semble être très prisé par les artisans néanmoins sa texture résineuse ne lui permet pas d’être très utilisé en menuiserie et pour la charpente.
Avec leseco