«Notre vœu le plus cher est que les entreprises marocaines s’intéressent aussi au marché belge, qu’ils y fassent des affaires et y investissent en tirant profit des nombreux atouts qu’offre la Belgique en particulier celui d’être au centre de l’Europe et d’abriter les institutions de l’Union européenne».
Donner une impulsion aux relations de coopération économiques et commerciales entre la Belgique et le Maroc. C’est en substance l’objectif de la mission économique belge qui se déroule du 26 au 30 novembre 2018 dans plusieurs villes du Royaume. «Le Maroc offre en effet d’innombrables possibilités pour les entreprises belges», a relevé Didier Reyners, vice-Premier ministre belge, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé de Beliris et des institutions culturelles fédérales, lors du Forum Maroc-Belgique qui s’est tenu à Casablanca le 26 novembre. Après avoir passé en revue les relations historiques étroites entre les deux pays, renforcées par la présence de plus de 500.000 personnes d’origine marocaine en Belgique, Didier Reyners a souligné que les relations économiques et commerciales entre les deux pays restent néanmoins en deçà de leur potentiel. A cet égard, le responsable belge a mis en avant la stabilité du Maroc dans une région qui a subi de nombreux bouleversements ces dernières années, indiquant l’ouverture du pays sur l’Union européenne.
«Dans le domaine de la construction et des infrastructures, notamment portuaires, des technologies environnementales, des télécoms, de la santé des secteurs qui sont fortement représentés dans notre délégation d’affaires, il existe des complémentarités évidentes entre nos deux pays, signe de la diversification et du dynamisme de l’économie marocaine qui, rappelons-le, a connu un taux de croissance très enviable de 4% en 2017», ajoute-t-il. Le vice-Premier ministre belge a par ailleurs précisé que cette mission ne vise pas uniquement à créer des opportunités pour les entreprises belges au Maroc. «Notre vœu le plus cher est que les entreprises marocaines s’intéressent aussi au marché belge, qu’ils y fassent des affaires et y investissent en tirant profit des nombreux atouts qu’offre la Belgique en particulier celui d’être au centre de l’Europe et d’abriter les institutions de l’Union européenne», conclut-il. S’exprimant lors de cet évènement, Rkia Derham, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, chargée du commerce extérieur, a pour sa part mis en exergue les atouts du Maroc en matière d’investissements et la place du pays en tant que hub pour le marché africain.
Rkia Derham a, entre autres, évoqué les bases macroéconomiques saines et les stratégies sectorielles audacieuses entreprises par le Maroc en particulier dans le domaine de l’agriculture, du tourisme, de l’industrie et des énergies renouvelables, relevant dans ce cadre que le pays «s’est distingué d’une manière significative dans l’amélioration des affaires en passant de la 128ème position en 2009 dans le classement de Doing Business à la 60ème position en 2019 gagnant ainsi 68 places en moins de 10 ans». Cette première journée a été ponctuée par plusieurs rendez-vous, notamment une visite de la société Sabca Maroc, spécialisée dans l’industrialisation des petites pièces aéronautiques. Notons que cette mission économique belge connaît la participation de plus de 400 opérateurs belges représentant 251 sociétés.
Avec aujourdhui.ma