La campagne agricole évolue dans de bonnes conditions. Un contexte satisfaisant qui impacte de façon positif l’ensemble du secteur aussi bien en termes de production végétale qu’animale.
C’est ce que confirme le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. Les dernières précipitations qui se sont abattues sur le Royaume durant la première quinzaine du mois d’avril ont généré un volume moyen d’environ 36 millimètres ayant atteint un maximum de 154 mm à Chefchaouen. «Au 16 avril 2018, le cumul pluviométrique moyen national a atteint 367,7 mm, soit une hausse de 16% par rapport à la normale (316,7 mm). Au démarrage de la période des semis, ce déficit était de 61%», relève-t-on du département ministériel. La réserve des barrages à usage agricole s’est également nettement améliorée par rapport au démarrage de la campagne, se situant à 8,88 milliards m3, soit un taux de remplissage de 67% contre 54% la campagne précédente à la même date. S’agissant des cultures annuelles, le ministère indique qu’elles continuent leur cycle de développement très favorablement.
Les champs sont propres tant sur le plan phytosanitaire que sur le plan des mauvaises herbes. «Le suivi de l’évolution de la campagne agricole est régulier et rapproché au niveau de toutes les régions de production sur l’ensemble du territoire national. Il montre un très bon développement des cultures mises en place», apprend-on du département de l’agriculture. En effet, le cycle végétatif des céréales d’automne est en stade de remplissage du grain dans la plupart des régions.
De même, l’état phytosanitaire est bon. Le ministère rassure par ailleurs que les données générales sur les symptômes des maladies et ravageurs des cultures montrent une situation normale. Une situation qui résulte de la maîtrise significative des techniques de production par les agriculteurs céréaliers tout au long du cycle de la culture, des traitements phytosanitaires à temps et le nettoyage des champs pratiqués dans plusieurs régions depuis début février à fin mars 2018.
Un deuxième traitement a été opéré au niveau de certaines zones à haut risque.
Avec aujourdhui.ma