Le 10 septembre, le patrouilleur « Dipikar » de la marine nationale camerounaise, a effectué un entraînement avec le patrouilleur de haute mer français « Commandant Bouan ».
« Au cours de cet exercice, rapporte l’ambassade de France au Cameroun, après un contact avec le commandement des opérations maritimes de Douala, une équipe d’intervention du “Dipikar” est venue soutenir l’équipage du “Bouan” qui simulait un incendie à bord, ayant déjà causé des blessés.»
Cette activité s’inscrit dans le cadre plus large de l’exercice naval Nemo 17.6 (Navy’s Exercice for Maritime Operation). L’exercice se conclura dans les prochains jours à Dakar par un symposium sur la sécurité maritime rassemblant les hautes autorités des marines participantes.
Par ailleurs, le Nemo 17.6 amènera 10 marines du golfe de Guinée et les structures de coordination issues de ce qu’on a baptisé en 2013 le « processus de Yaoundé », à travailler ensemble. D’autant plus que les pays de la région avaient décidé, en juin 2013, lors d’un sommet sur la sécurité maritime à Yaoundé, d’adopter un code de conduite relatif à « la prévention et à la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre ».
Marquée par cette volonté africaine de s’approprier la lutte contre les menaces maritimes, la France a proposé en dehors de son expertise, la création d’un collège «action de l’Etat en mer » en Côte d’Ivoire.
Avec agenceecofin