Madame la Directrice Générale, veuillez vous présenter aux opérateurs économiques et à la population.
Je suis Marie-Laure Gbato, gérante de l’entreprise GID SERVICE, célibataire sans enfant. Je suis basée à Azaguié.
Pouvez-vous nous parler succinctement de vous ?
Je suis diplômée en transport logistique. J’ai un bus. Depuis 2010, je suis dans le domaine agricole. J’ai fait mes débuts dans une coopérative agricole à Agboville où j’ai occupé plusieurs postes pour gagner en expérience. À partir de 2015, j’ai commencé dans les produits phytosanitaires agricoles. Je vendais des produits pour le cacao, l’hévéa et les maraîchers. Par la suite, j’ai obtenu un agrément en traitement de produits phytosanitaires. Après avoir travaillé dans certaines entreprises, j’ai créé GID Services en 2017 et GID Fish en 2020. GID Fish est l’entreprise qui s’occupe des fermes, de la vente d’aliments piscicoles et d’équipements piscicoles. GID Services s’occupe du traitement des produits phytosanitaires, du nettoyage de bureaux, de la ferme piscicole GID Services, de la vente d’aliments pour aquaculture et de la vente d’équipements pour l’élevage et l’aquaculture.
Quels sont les services que vous offrez en 2025 ?
En 2025, je propose les services suivants :
- le traitement phytosanitaire
- le nettoyage fin de chantier
- le placement de filles de ménage pour l’entretien de locaux
- la vente du tilapia marchand
- la vente d’équipements pour aquaculture
- la vente d’aliments pour aquaculture
Quelle est votre vision de la relation Afrique-Europe ?
Je pense que l’on doit renforcer la relation Afrique-Europe. Dans le domaine agricole, par exemple, une collaboration avec le vieux continent permettra à l’Afrique de maîtriser les nouvelles techniques agricoles et végétales. Nous avons le potentiel en Afrique, mais nous avons besoin de l’expérience européenne. Au niveau du tourisme, de nombreux pays africains doivent suivre l’exemple de la Côte d’Ivoire qui a signé un partenariat avec l’Olympique de Marseille ou encore du Rwanda qui a signé un partenariat avec l’équipe d’Arsenal. Cela permettra d’attirer plus de touristes européens en Afrique.
Quel bilan faites-vous de vos activités ?
Nous avons pu installer une ferme aquacole en bonne et due forme. En outre, nous avons un service phytosanitaire qui marche très bien. Nous avons un service de nettoyage fin de chantier avec des clients très satisfaits. Nous avons besoin de nous faire connaître afin de faire bénéficier la population de notre expertise. Nous sommes présents depuis 2015, aujourd’hui cela fait 10 ans que nous existons.
Les PME-PMI africaines jouent un rôle croissant dans les économies africaines, quelles sont les conditions pour qu’elles deviennent de véritables partenaires économiques des entreprises européennes ?
Pour devenir partenaires des entreprises européennes, il faut que les PME africaines soient formées. Il faut que ces entreprises bénéficient de formations de renforcement de capacité et aussi de soutien financier.
Quelles sont les grandes innovations, acquis de votre entreprise ces dernières années ?
L’innovation majeure cette année est l’installation de notre ferme piscicole. Nous avons également réussi à nous faire connaître localement dans la vente d’aliments et d’équipements pour les activités aquacoles.
Comment renforcer une dynamique de co-construction économique entre l’Union Européenne et l’Afrique dans un contexte post-Covid et face aux défis climatiques et sociaux ?
Il est impératif de renforcer les relations entre les États africains et l’Union Européenne. Cela est essentiel non seulement pour la survie mais aussi pour le développement des PME africaines malgré la crise du Covid. L’Union Européenne peut accompagner les entreprises africaines à travers des financements.
Qu’est-ce qui fait la particularité de votre structure ?
La particularité de notre structure réside dans le fait que nous soyons une jeune équipe très dynamique. Outre cela, nous sommes très à l’écoute de nos clients. Nous avons également un très bon rapport qualité-prix.
Quelles sont vos perspectives de développement pour les années à venir ?
Dans le futur, nous comptons installer un showroom pour la vente d’équipements agricoles et piscicoles. Nous envisageons également de nous former sur l’administration des entreprises, sur l’agriculture en général et sur l’aquaculture. Nous comptons également réaliser des analyses de sols à l’aide d’un scanner.
Quels messages adressez-vous à vos partenaires et aux opérateurs économiques d’Afrique et de l’Europe ?
À nos partenaires, nous disons merci pour leur confiance. Certains sont là depuis 2019. Aux opérateurs économiques d’Afrique et d’Europe, nous leur disons que nous sommes ouverts à la collaboration pour relever de grands défis.