Réunissant les administrations en charge des émissions de titres publics des pays membres du Cemac et de l’Uemoa en plus du Burundi, de la Guinée, de la Mauritanie et de la Rdc, cette journée de réflexion qui mettra en lumière les caractéristiques des marchés des capitaux internationaux, est une réponse aux différentes demandes de renforcement des connaissances formulées par les États membres des deux Afritac.
Marchés des capitaux: Les centres régionaux du FMI renforcent les capacités sur les risques
« Renforcer les connaissances des participants sur les aspects stratégiques et opérationnels et les risques liés aux émissions sur les marchés des capitaux ; Renforcer les capacités des participants sur les mesures pouvant être mises en place pour surveiller les risques pertinents liés aux émissions d’obligations internationales ». Ce sont les deux principaux objectifs que visent les centres régionaux d’assistance technique du Fonds monétaire international (Fmi) pour l’Afrique du centre (Afritac du centre) et pour l’Afrique de l’ouest (Afritac de l’ouest) en initiant conjointement,ce lundi 18 juillet, à Abidjan-Plateau, un séminaire inter régional sur l’accès aux marchés des capitaux internationaux, notamment sur les opportunités et les risques.
Réunissant les administrations en charge des émissions de titres publics des pays membres du Cemac et de l’Uemoa en plus du Burundi, de la Guinée, de la Mauritanie et de la Rdc, cette journée de réflexion qui mettra en lumière les caractéristiques des marchés des capitaux internationaux, est une réponse aux différentes demandes de renforcement des connaissances formulées par les États membres des deux Afritac. Ce, en matière des enjeux liés aux instruments émis sur les marchés, selon Oumar Dossou, Conseiller-résident d’Afritac de l’ouest.
« L’accès aux marchés des capitaux internationaux ouvre de nouveaux horizons aux pays émetteurs. En ce qui concerne nos pays, l’accès à ces marchés permet principalement de diversifier la base d’investisseurs et de trouver du financement de longue durée non disponible sur le marché local. Ce, en vue d’augmenter les dépenses d’investissements, particulièrement au niveau des infrastructures », fait-il remarquer. Sans toutefois manquer d’attirer l’attention des participants sur les nouvelles vulnérabilités “macro-financières et les risques de surendettement” qui peuvent être provoqués par les instruments émis sur les marchés des capitaux. C’est pourquoi, le Conseiller Afritac du centre, Chaker Soltani a invité les participants à saisir l’opportunité de cette mission qui est celle de conseil d’appui technique et de formation. Et dit-il, le thème choisi revêt une grande importance aussi bien pour les autorités de la Côte d’Ivoire que pour les cadres chargés de la gestion des finances publiques. Qui doivent s’approprier ces nouveaux outils de gestion des risques et vulnérabilités liés à l’accès aux systèmes financiers.
Représentant le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, le directeur de cabinet dudit ministère, Adama Coulibaly, a tout d’abord exprimé sa gratitude au Fonds monétaire international (Fmi), à travers ces centres régionaux, pour les efforts déployés dans le pays. Et qui, selon lui, produisent des impacts tangibles sur le développement socio-économique.
Pour lui, ce séminaire intervient au moment où la gestion relative à la dette publique occupe les débats dans les pays africains. Dans ce contexte, il a salué le Fmi pour avoir permis l’allègement de la dette dans les pays membres d’Afritac afin que ceux-ci puissent relancer leur économie pour qu’elle soit plus compétitive.
Lors de cet atelier, les facteurs à utiliser pour atténuer les vulnérabilités, les bonnes pratiques en matière d’information et de communication avec les investisseurs et les conditions macro-financières seront au cœur des débats, selon les organisateurs.