« L’industrie automobile va davantage changer au cours des cinq à dix prochaines années qu’elle ne l’a fait lors des cinquante dernières. » Ainsi parlait Mary Barra, PDG de General Motors (GM), en janvier, lors du Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas (Nevada).
Cet été, les annonces de Ford, de Volvo et de BMW, qui ont concerné le développement de la voiture sans conducteur, lui donnent raison. Et, du 1er au 16 octobre, le Mondial de l’automobile de Paris sera le « Salon de l’auto 3.0 » : on y découvrira le véhicule de demain, de plus en plus autonome, de plus en plus électrique, de plus en plus partagé.
Cette révolution technologique des usages et des motorisations n’est pourtant pas une totale nouveauté. Ce qui change, c’est que les constructeurs classiques passent à la vitesse supérieure. Ils investissent, repensent leurs chaînes d’approvisionnement et forment des alliances. « L’automobile fait face à ses plus grands défis depuis Henry Ford », résume Laurent Petizon, consultant chez AlixPartners.
Voiture autonome : des annonces tous azimuts
En matière d’autonomie automobile, la technologie est désormais disponible et cela se voit. Trois annonces fortes qui impliquent des constructeurs de taille mondiale ont rythmé l’été. Dernière en date : un investissement de 300 millions de dollars (265 millions d’euros) rendu public jeudi 18 août par Volvo et Uber, afin de tester et de développer un véhicule autonome commun.
Se dessine ici une opération gagnant-gagnant, avec, d’un…
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