Gry Miriam Olsen, CEO de Keolis Norvège, est aux avant-postes de la transformation managériale opérée par le groupe de transports.
Comment décide-t-on, lorsque l’on dirige, d’établir une règle de la transparence et du partage ?
Je suis convaincue que quel que soit le problème à résoudre, dans les affaires, et quel que soit le niveau d’intervention, la compréhension de la situation est un moyen de renforcer la confiance et d’encourager la coopération, quels que soient les interlocuteurs. Si un collectif sait où il va, s’il connaît les objectifs à atteindre et le chemin pour y accéder, une compréhension commune s’instaure, et facilite le « travailler ensemble ».
Quels processus et quelles actions avez-vous engagés pour favoriser une démarche d’amélioration continue ?
Il est important de disposer de suffisamment d’informations pour remédier à chaque écart et construire une culture d’amélioration, basée sur le « feedback » et la rétroaction. Il faut accompagner les employés. Les règles de sécurité et les standards de qualité ISO sont d’eux mêmes des leviers de motivations, mais les retours d’information sur tous les sujets formation et ressources humaines sont absolument nécessaires pour connaître les besoins et les attentes du personnel et poursuivre la démarche d’amélioration continue.
Quels sont les freins et difficultés auxquels vous avez dû faire face ? Et comment y avez-vous répondu ?
La difficulté est de faire comprendre l’importance du projet aux personnels et de leur faire apprécier ce qu’ils pourraient gagner des efforts consentis. Nous avons mis sur pied des systèmes de prix et de récompenses, et nous communiquons sur les réalisations. Je reviens donc à cette notion de transparence pour créer de la compréhension
avec lesechos