attaques, plusieurs revendications. D’abord un mystérieux mouvement populaire pour la libération du Mali affirme être l’auteur des attaques de Nara, vers la frontière mauritanienne, et de Fakola, à la frontière ivoirienne. Mais il est encore trop tôt pour connaître le poids réel de ce groupe, qui affirme être basé à la frontière d’un pays voisin du Mali.
Mali: après les attaques de Nara et Fakola, l’heure des revendications
Retour sur les incursions de jihadistes présumés le week-end dernier dans deux localités centre et sud du Mali. A Nara, vers la frontière mauritanienne, l’armée malienne les a repoussés en tuant 9 jihadistes. Elle a perdu 3 hommes. A Fakola, non loin de la frontière ivoirienne, pas de victimes, mais les assaillants ont brûlé et saccagé des bâtiments publics. Après ces deux évènements, l’heure est aux revendications.
Deux attaques, plusieurs revendications. D’abord un mystérieux mouvement populaire pour la libération du Mali affirme être l’auteur des attaques de Nara, vers la frontière mauritanienne, et de Fakola, à la frontière ivoirienne. Mais il est encore trop tôt pour connaître le poids réel de ce groupe, qui affirme être basé à la frontière d’un pays voisin du Mali.
Un autre groupe, celui-là plus connu, revendique également les attaques et, sur le terrain, on reconnaît sa signature. Il s’agit du groupe islamiste Ansar Dine de Iyad Ag Ghali, allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le drapeau noir d’Ansar Dine a été vu lors des attaques ce week-end des deux localités maliennes. A la mairie de Fakola, il était écrit sur le drapeau noir « Ansar Dine sud », comment si le groupe ambitionne de s’installer au sud du pays, ainsi qu’à la frontière ivoirienne.
Selon un expert, des groupuscules manipulés par des prêcheurs radicaux combattent également du côté des éléments d’Ansar Dine. L’ensemble du groupe serait composé de combattants de plusieurs nationalités et des pays voisins feraient partie de leur cible. Face à cette situation, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a réuni d’urgence un conseil de défense à Bamako.
Le porte-parole du gouvernement, Choguel Maïga, assure que lors de ce conseil, des instructions très claires ont été données. « A l’issue de ce conseil restreint, le président de la République a donné des instructions et des orientations au niveau des forces de sécurité. Toutes les dispositions sont prises. Le chef de l’Etat a été assez précis là-dessus pour que les populations de notre pays puissent être sécurisées, autant du point de vue de leur vie que de leurs biens. Nos forces armées de sécurité ont une idée très claire de ce qui se passe actuellement, les forces de sécurité font leur travail et je dois dire que dans les jours à venir, je crois qu’on verra le résultat. »
RFI