Originaire de Tombouctou, Mahmoud Dicko dirige depuis 2008 le Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), qui fait l’interface entre les associations musulmanes, les mosquées et les autorités. Promoteur du wahhabisme au Mali, il a un temps été cité comme possible intermédiaire entre Bamako et le chef jihadiste Iyad Ag Ghaly.
Ses déclarations en faveur de l’instauration d’une république islamique ou après l’attentat contre l’hôtel Radisson Blu de Bamako, en 2015, font de l’imam de la mosquée sunnite réformée de Badalabougou un personnage controversé.
S’il avait officieusement fait campagne pour Ibrahim Boubacar Keïtalors de la présidentielle de 2013, son soutien au président sortant pour le scrutin de cette année (prévu en juillet) paraît moins net.
J.A.