La voix africaine de Rci à Beijing, parle de sa mission dans ce média.
Depuis combien de temps êtes-vous en service à Rci et en quoi consiste votre tâche ?
Je vous remercie de l’intérêt que vous me portez. Je travaille à Radio Chine internationale depuis un an et deux mois, en tant qu’animatrice et correctrice. Donc, j’anime des émissions avec des collègues chinois en mode et santé. Nous avons également une émission dédiée à l’Afrique, qui s’appelle « fréquence Afrique » où on parle de politique, de l’actualité africaine, du cinéma et des artistes africains.
Quelle est la perception que vos auditeurs chinois ont de l’Afrique ?
Je dirai qu’ils ont une perception beaucoup plus positive. Parce que l’image de l’Afrique qui est projetée par les médias occidentaux, est celle d’un continent miné par les guerres, la famine, les épidémies à l’instar d’Ebola récemment encore. Nous véhiculons au contraire, l’image d’un continent en plein essor, un continent en chantier, lancé sur la voie du développement et où beaucoup de bonnes choses sont en train d’être réalisées.
Vous êtes l’une des rares Africaines en service au département français de Rci à Pekin, comment se passe votre séjour en Chine et votre collaboration avec vos collègues chinois ?
J’avoue que les débuts ici en Chine ont été un peu difficiles au début du fait de la différence de culture, je pense notamment à la gastronomie. Pour le reste, j’ai été très bien accueillie par mes collègues chinois. D’ailleurs, certains ne m’étaient pas étrangers puisqu’on avait déjà travaillé ensemble dans le cadre du doublage des séries chinoises en Français. Mais, mon premier contact avec Rci remonte à 2013.
. Avec mutations-online