Membre fondateur, Directrice exécutive de l’ONG ASAPSU
Bonjour, présentez vous aux opérateurs Economique et à la population ivoirienne ?
Je suis Sanogo épouse Koné Solange,
– Membre fondateur, Directrice exécutive de l’ONG ASAPSU,
– Présidente de la Fédération Nationale des Organisations de Santé de Côte d’Ivoire (FENOSCI),
– Vice-présidente de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI),
– Présidente de la Marche Mondiale des Femmes section Côte d’Ivoire (MMF) dont le siège est au Mozambique,
– Membre du CADTM International dont le siège est à Liège en Belgique,
– Membre du conseil du Forum Social Mondial (FSM)
– et membre du Réseau Ouest Africain pour les Alternatives de Développement (ROAD)
Parlez-nous de votre structure.
ASAPSU est une ONG de droit ivoirien régie par la loi numéro 60-315 du 21 septembre 1960, relative aux associations. Elle est créée le 15 Mai 1989.
Son domaine d’action est la santé communautaire, l’humanitaire, l’eau, l’hygiène et assainissement. Elle intervient dans 12 régions du pays avec un effectif d’environ 300 personnes de diverses qualifications (médecin, pharmaciens, sociologues, psychologues, assistants sociaux, spécialistes en eau, hygiène et assainissement, en humanitaire etc…). Elle s’appuie également sur un réseau d’environ 1000 ASC et relais communautaires en milieu urbain, périurbain et rural.
Qu’est ce qui vous a motivé à y adhérer ?
En 1989, plusieurs quartiers à habitat précaire ne disposaient pas de services sociaux notamment de structures de santé de base. Avec des amis, nous avons souhaité apporter notre modeste contribution à la réalisation du droit à la santé des personnes vulnérables, étant nous-mêmes en service à l’Institut National de Santé Publique (INSP). La détresse de cette catégorie de personnes notamment le couple mère/enfant.
Quelle est votre vision sur les compétences Féminines en Côte d’ivoire ?
La promotion des femmes est une nécessité pour inverser la tendance de la discrimination faite aux femmes dans les instances de décisions à tous les niveaux. Pourtant les femmes ont démontré leurs compétences dans tous les secteurs de développement de ce pays et attendent d’être mieux valorisés.
Quelles sont vos prestations et vos partenaires ?
En matière de santé, elle a réalisé cinq complexes de santé dans 5 communes de la ville d’Abidjan et mis en place des séries de prise en charge dans 12 régions du pays. Pour ce qui concerne l’humanitaire, elle s’occupe des refugiés urbains, les personnes placées internes et les retournés. Elle sensibilise les populations rurales à l’assainissement du milieu à travers l’ATPC et réhabilite ou créé des pompes hydrauliques en milieu rural.
Elle reçoit ses financements des différents bailleurs dont : les agences du système des Nations Unies (HCR, UNICEF, OMS, PAM etc.) des ONG internationales à savoir : IRC, Save the children, Care international etc..
Le ministère de la santé et de lutte contre le sida, l’a reconnu de service public et lui octroi une subvention annuelle.
Un message à adresser à vos clients, vos partenaires et à la population ivoirienne ?
Aux partenaires toute ma gratitude et reconnaissance pour les appuis inestimables qui permit à ASAPSU de se construire une notoriété.
Aux entreprises privées, nous souhaitons l’instauration d’une étroite collaboration avec la société civile qui servirait de relais dans la réalisation des actions sociales au bénéfice des communautés. Cela garantirait par exemple la pérennité des ouvrages réalisés par le suivi que feraient les ONG.
A la population, je voudrais dire que la prospérité et le développement sont l’œuvre du labeur de chaque citoyenne. J’invite donc chacun à apporter sa pierre à l’édifice afin que l’engagement du chef de l’état à faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020 soit une réalité.