Plusieurs membres de l’opposition se sont offusqués des propos tenus par Emmanuel Macron lors de son déplacement en Guyane, au cours duquel il a affirmé ne pas être «le père Noël» en réponse aux demandes des manifestants.
«Je ne suis pas le père Noël parce que les Guyanais ne sont pas des enfants», a déclaré Emmanuel Macron le 26 octobre lors de son déplacement dans le territoire français en Amérique du Sud. Une petite phrase qui a fait vivement réagir les Guyanais comme l’opposition en métropole.
«On n’a pas besoin de père Noël, on a besoin d’un gouvernement qui se rende compte qu’en Guyane rien ne va», a réagi David Riché, président de l’Association des maires de Guyane, interrogé par franceinfo.
Pour le député Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, Emmanuel Macron «fait des cadeaux fiscaux aux plus aisés et ose aller en Guyane dire qu’il n’est pas le père Noël».
«Il est le père Noël pour les riches en supprimant l’ISF», a-t-il estimé sur le plateau de LCI.
Pour le député PCF Sébastien Jumel : «Le père Noël n’est pas en Guyane mais à l’Assemblée nationale où les députés La République en marche qui ont le goût du riche baissent la fiscalité sur les actions gratuites.»
«Père Noël ? Non, mais père Fouettard, assurément oui. Toujours cette même morgue pour s’adresser à ses compatriotes», a déclaré sur Twitter l’ex-députée PS Sylvie Tolmont.
Florian Philippot, eurodéputé et président des Patriotes, a lui estimé que les Guyanais n’attendaient pas le père Noël. «Ils se contenteraient déjà bien d’un Etat digne de ce nom», a-t-il tweeté.
Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants du collectif Pour que la Guyane décolle, ont aussi terni, dans la nuit du 26 au 27 octobre le premier jour de la visite d’Emmanuel Macron en Guyane, comme en témoignent de nombreuses images diffusées sur internet.
Avec rtfrance