Le Sud-Soudan est en proie à une résurgence de la violence, avec pas moins de 25 000 personnes déplacées au cours des derniers jours du fait de combats opposants l’armée populaire de libération aux troupes de l’Agwelek. Face à cette situation, l’Union Africaine appelle à la désescalade entre les belligérants pour éviter un drame humanitaire
L’Union africaine (UA) a appelé les parties belligérantes au Sud-Soudan à éviter l’escalade de la violence dans la plus jeune nation du monde.
Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, s’est déclaré profondément préoccupé par l’escalade des affrontements militaires au Soudan du Sud, en particulier dans la région du Nil du Sud, selon une déclaration du bloc panafricain publiée dimanche.
Le président a invité le gouvernement de transition de l’unité nationale (TGoNU) et le Mouvement de libération du peuple du Soudan dans l’opposition et d’autres mouvements armés au Sud-Soudan à mettre fin immédiatement aux combats qui continuent de menacer la sécurité, la sécurité et la vie des civils dans le pays.
“Les combats renouvelés au Sud-Soudan indiquent clairement que les belligérants continuent de croire en une solution militaire, tout en négligeant le sort des civils innocents qu’ils prétendent représenter et défendre”, a-t-il déclaré.
Des conséquences “déchirantes”
“Les conséquences immédiates des affrontements militaires sur la population civile sont déchirantes et, par conséquent, il faut comprendre que ceux qui s’engagent dans ce comportement insensé devraient être tenus responsables”, affirme la déclaration.
Le président de la Commission de l’UA a fortement appelé le TGoNU, ainsi que les autres parties belligérantes au Soudan du Sud, à cesser immédiatement les hostilités et à s’acquitter de leurs responsabilités en matière de protection des civils, conformément à la Constitution du pays et à l’Accord sur la résolution du conflit au Soudan du Sud.
Avec latribune