L’agriculture pour lutter contre l’immigration clandestine. C’est le pari qu’a pris l’Union Européenne (UE) qui a décidé d’injecter plus de 20 millions d’euros dans le secteur agricole de la région sahélienne. Cette action s’inscrit dans le cadre du « Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique ».
Au nombre des pays bénéficiaires, le Mali se taille la part du lion avec un financement de 13,5 millions d’euros pour sa filière anacarde. Il s’agira d’améliorer toute la chaîne de valeur de la noix. L’initiative devrait toucher quelque 80 000 personnes. Le Sénégal, lui, bénéficiera de deux projets. Le premier, d’un montant de 1,1 million d’euros participera à l’amélioration de la sécurité alimentaire en renforçant “l’accès, la disponibilité et la diversité des aliments en milieu rural dans la région de Matam tout en développant les connaissances et les bonnes pratiques nutritionnelles des populations et des acteurs de la zone.“, indique Commodafrica.
Le second projet ira en faveur de la Casamance où les populations qui ont été touchées par le conflit qui s’y est déroulé pour assurer «la couverture des besoins de base des plus vulnérables à travers des activités génératrices de revenus, comme par exemple la diversification et l’amélioration de la production agricole»
avec agenceecofin