(Agence Ecofin) – L’Union Européenne va accorder 179 milliards de FCFA (274 millions d’euros) à la Côte d’Ivoire sous forme d’appui budgétaire, au titre du 11ème Fonds Européen de Développement (FED) devant couvrir la période 2015-2020, ont annoncé, la semaine dernière, les responsables de la délégation de l’Union européenne dans le pays.
Cet appui de l’UE sera affecté à hauteur de 39 milliards de FCFA (60 millions d’euros) au renforcement de la bonne gouvernance, 39 milliards de FCFA (60 millions d’euros) à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, 91 milliards de FCFA (139 millions d’euros) au secteur de l’énergie en prenant en compte les énergies renouvelables et l’environnement. Et enfin, un appui financier de 10 milliards de FCFA (15 millions d’euros) dont la moitié sera attribuée au renforcement des capacités de la société civile, et l’autre moitié alloué à la cellule de coordination de la coopération Union européenne/Côte d’Ivoire afin de financer ses activités et surtout un certain nombre d’études.
Pour Daniela Rouffi, chef de coopération à la délégation de l’UE en Côte d’Ivoire, le 11ème Fed marque un changement d’orientation de la coopération de l’UE avec le pays. « Nous sommes passé de projets post-crises à des projets plus structurants et durables » a-t-elle déclaré.
En effet, l’appui financier de l’UE à la Côte d’Ivoire au titre du 10ème FED (2008-2013), d’un montant de 143 milliards de FCFA (218 millions d’Euros) avait concerné les domaines de la santé, de l’agriculture, des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement et surtout le désarmement, la démobilisation, la réinsertion et le redéploiement de l’état sur le territoire national.
Le FED est l’instrument principal de l’aide de l’UE à la coopération permettant de soutenir les actions visant à promouvoir le développement économique, social et humain ainsi que la coopération régionale dans les pays et territoires en voie de développement.
Le 11ème FED s’élèvera à 30,5 milliards d’euros. La Banque d’investissement européenne allouera 2,6 milliards d’euros supplémentaires sous forme de prêts sur ses ressources propres.