L’Ouganda en lancé ce mardi, la première opération de vente aux enchères électroniques de son café, rapporte Bloomberg. D’après Martin Maraka, directeur de programme à l’Association africaine des cafés fins (AFCA), cette démarche concernera 10 pays dont l’Australie, les USA ainsi que les nations asiatiques, européennes et africaines. Elle s’achèvera dans trois jours et sera annuelle.
Pour le pays, l’enjeu est de valoriser la qualité de son arabica, qui correspond aux besoins des acteurs de l’industrie de la torréfaction de café de spécialité comme l’Américain Starbucks, premier distributeur mondial de café.
« L’Ouganda n’est pas perçu comme une terre du café haut de gamme. L’enchère encouragera la qualité dans la mesure où celle-ci sera hautement rémunérée. », indique M. Maraka.
Hormis cet événement, le responsable indique que le pays organisera d’ici juillet prochain, des tests pour son robusta afin de mettre en lumière la qualité de la fève et battre en brèche l’idée selon laquelle, l’arabica était la seule variété habilitée à être utilisée dans la réalisation des mélanges de café.
Le robusta compte pour 80% de la production ougandaise de café, l’arabica représentant le reste.
Avec agenceecofin