L’épidémie de fière Ebola continue de faire réfléchir, notamment sur la stratégie de communication à déployer à l’avenir. C’est tout le sens de l’atelier régional (Afrique de l’Ouest et du Centre) qui s’est achevé ce 9 décembre 2015 au Sénégal sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Le thème des travaux a porté sur « la communication des risques lors des flambées épidémiques et la situation d’urgence en santé publique ».
A travers cette atelier, la région Afrique de l’Oms cherche à « développer des principes pour un cadre régional relatif à la communication sur les risques », a dit le représentant de cette organisation au Sénégal, le Dr Déo Nshimirimana, cité par l’Agence de presse sénégalaise. Ce cadre permettra de mettre tous les Etats membres au même niveau en renforçant leurs capacités nationales respectives. Il est question de les préparer à mieux communiquer sur les risques sanitaires lors des situations d’urgence comme l’épidémie Ebola ou une catastrophe.
Cette communication sur les risques est une priorité de santé publique mondiale, régionale et nationale, a insisté le Dr Déo Nshimirimana qui s’appuie sur le Règlement sanitaire international (Rsi 2005) selon lequel la communication sur les risques permet de préparer et d’engager une réponse face aux épidémies.
Cette communication sur les risques est un moyen de prévention stratégique dans la mesure où les pays africains offrent encore de faibles de capacités pour des prises en charge sanitaires.
avec agenceecofin