Retoquée en 2009 et 2011, la candidature d’œuvres de l’architecte franco-suisse Le Corbusier entre dans le cercle très fermé des sites classés au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco, dimanche 17 juillet.
Le dossier, porté par la France, regroupe 17 sites choisis dans sept pays (France, Suisse, Belgique, Allemagne, Argentine, Japon, Inde) pour montrer la dimension planétaire de l’œuvre de Charles-Edouard Jeanneret-Gris, dit Le Corbusier (1887-1965). Tous témoignent de son apport au “Mouvement moderne”, un courant apparu à partir de la première guerre mondiale et qui insistait sur le fonctionnel, la pureté des lignes et l’emploi de nouveaux matériaux (béton, fer, acier…).
Parmi eux celui de Firminy (Loire), le deuxième plus grand site après celui de Chandigarh en Inde, avec un quartier, sa maison de la culture son stade, sa piscine et son église ou encore la “Cité radieuse” à Marseille.
“Cette bonne nouvelle survient après plus de dix ans de travail, de concertation et deux échecs”, s’est félicité dans un communiqué Benoît Cornu, 1er adjoint à Ronchamp (Haute-Saône), qui préside depuis 2016 l’Association des Sites Le Corbusier créée en 2010. “Cette étape n’est pas un aboutissement ! Il s’agit, désormais, de valoriser ce patrimoine devenu mondial, de le protéger et de le léguer à nos héritiers dans les meilleures conditions, pour qu’ils en fassent de même”, a-t-il ajouté.
avec francetvinfo