Après la chute de l’Union soviétique, le monde occidental traitait la Russie comme un “perdant”, mais l’opération militaire russe en Syrie a démenti une fois de plus ce jugement.
Les pays occidentaux posaient en protagonistes de la lutte contre le terrorisme. Mais ces derniers temps ce sont plutôt les forces aériennes russes qui frappent des centaines de positions des terroristes en Syrie, ce qui a forcé l’Occident à se serrer pour faire de la place à Moscou, estime l’analyste chinois Gao Fei dans un article publié dans le Global Times.”L’Occident a sous-estimé la Russie et son désir de lutter, car il n’y était pas prêt “, a déclaré Gao Fei.
Afin de changer la situation, les médias occidentaux, dès le début de l’opération militaire russe en Syrie, ont répandu des rumeurs sur la mort de populations civiles ou sur l’écrasement de missiles guidés. Néanmoins, ces mensonges ne peuvent pas modifier la réalité, indique l’analyste.
Selon M.Gao, la puissance militaire russe ne s’est pas dépréciée. Au contraire, pendant la guerre froide, l’Union soviétique avait le plus grand arsenal nucléaire dans le monde. Mais la Russie est un successeur direct de l’Union soviétique, et bien que le niveau de la puissance militaire ait baissé, l’expérience, la formation et l’équipement de l’armée russe sont compatibles avec ceux des grandes puissances.En outre, les Russes ont une mentalité particulière: plus la situation semble difficile, plus ils deviennent forts. L’histoire a démontré à maintes reprises que les temps difficiles étaient souvent le moteur d’un développement rapide de la Russie. Les opposants de Moscou ont souvent payé cher d’avoir sous-estimé le peuple russe, son esprit indomptable et sa capacité à surmonter les difficultés contre toute attente, précise Gao Fei.
avec sputnik