L’ambassade de l’Inde au Sénégal a tenu mercredi dernier une deuxième rencontre sur “Les opportunités d’affaires entre l’Inde et le Sénégal“, en collaboration avec la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (Cciad).
Des échanges commerciaux de l’ordre du milliard de dollars entre 2016 et l’année 2017, selon l’ambassadeur de l’Inde au Sénégal. Rajeev Kumar, qui estime qu’ils pourraient être boostés, l’Inde s’intéressant de près, visiblement, aux récentes découvertes d’hydrocarbures au Sénégal.
A ce jour, les principaux produits d’exportation de l’Inde vers le Sénégal portent sur le textile, les produits alimentaires, les automobiles et les produits pharmaceutiques, tandis que le Sénégal exporte vers l’Inde essentiellement des noix de cajou brutes et de l’acide phosphorique produit par les Industries chimiques du Sénégal (ICS), a rappelé l’ambassadeur selon Le Soleil.
L’acide phosphorique constitue un ingrédient important pour la fabrication d’engrais, ce qui a incité le groupe indien Indorama à reprendre l’année dernière 79% du capital d’ICS, l’Etat sénégalais en gardant 15%. Actuellement, les ICS produisent 660 000 tonnes (t) d’acide phosphorique par an, dont 500 000 t sont exportées en Inde.
“Avec Indorama, le groupe a tout ce dont il a besoin car il est aussi partenaire du Nigeria à qui on a commencé à vendre, chaque année, 500 000 tonnes d’urée. Le Ghana commence à nous intéresser également“, affirme le directeur marketing des ICS.
Par ailleurs, l’Inde aurait financé récemment 12 projets au Sénégal pour une valeur de $ 316,28 millions dans divers secteurs dont l’agriculture et l’alimentation. L’Inde participe également, à hauteur de $ 63 millions, au programme sénégalais d’’autosuffisance en riz. Dans cette filière, Massaer Ndir de la société indienne Kirloskar Brother, a indiqué qu’avec le système d’irrigation installée dans la vallée du fleuve Sénégal, cette année, 600 000 t de riz seront produites et le Sénégal pourra atteindre l’autosuffisance.
Avec commodafrica