La fermeture durant le week-end écoulé du géant champ de production de pétrole Sharara fait perdre chaque jour à la Libye environ 9,8 millions de dollars, a déploré la compagnie publique du pétrole, NOC.
Il faut rappeler que les activités sont désormais aux arrêts à cause du regain des violences des rebelles autour de la zone. Le champ avait redémarré sa production, la semaine dernière, après plusieurs jours de fermeture, toujours pour les mêmes raisons.
Selon un communiqué de l’entreprise d’Etat, publiée plus tôt, cette situation a entraîné la perte d’« immenses » volumes de pétrole (10 400 b/j) et de gaz naturel destinés à l’exportation, à travers la frontière algérienne. Et d’indiquer que les attaques ont causé d’énormes dégâts sur le site de production.
« Après la fin des affrontements, nous allons faire face à de nombreux problèmes techniques pour relancer pleinement la production des puits fermés. Cela coûtera énormément d’argent.», a déclaré la société.
Actuellement, la Libye produit un peu plus de 600 000 barils de pétrole par jour et envisage de faire grimper son plateau d’extraction journalière à 800 000 barils. Une mission qui s’annonce, d’ores et déjà, périlleuse en raison de la situation politique instable.
Avec agenceecofin